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LES BETI/BAKI AU COEUR DU CAMEROUN
Auteur : Christian Mbarga Owono
Editeur : L'Harmattan
Un livre qui intéressera toutes les passionnés d’histoire africaine, en particulier au Cameroun …
Les Beti originels, autrement appelés « Sanaga »/« Ossananga », se nomment eux-mêmes « Baki »/« Boki », mot signifiant « Seigneur » en langue tiki et se divisent en plusieurs tribus, dont les Tsinga et les Batsenga, qui se subdivisent en clans. Ils situent leurs origines lointaines au nord et à l’est de leur habitat actuel, qu’ils occupent après une très longue migration qui prend fin avec l’arrivée des Allemands au Cameroun à la fin du XIXè siècle.
Les Batsenga, à l’instar d’autres Beti et Ekang, se retrouvent éparpillés depuis le centre du Cameroun jusqu’au Gabon, en Guinée Équatoriale et au Congo. Ceux qui demeurent au nord du fleuve Sanaga ont gardé leur langue première, le tiki (batsenga), nommée ati par leurs voisins. Au sud par contre, ils ont adopté le kóló-ewondo, l’eton-batsenga, le boulou ou le ntoumou, selon leur lieu d’implantation.
Cette étude sur le passé des Beti, leurs généalogies et leur système de valeurs présente un microcosme de la société beti dans son ensemble ; elle sera donc une ressource très utile pour qui veut connaître leur histoire, leur mode de vie, leurs rites et leur rôle éminemment important dans le Cameroun moderne.
UN REGARD SUR LES BETI
Les Beti sont un peuple d'Afrique centrale présent au Cameroun et au Gabon. Il comprend notamment les Eton, les Kóló, les Bulu, les Manguissa, les Etenga et les Mvele.
Au Cameroun, ils sont principalement localisés dans les régions du Centre, de l'Est et du Sud du pays. Une légende rapporte que les Beti viennent de l'autre côté du fleuve Sanaga, qu'ils traversèrent à la fin du xviiie siècle sur le dos d'un serpent appelé Ngan-medza. Ils fuyaient Ousman dan Fodio, un chef musulman venant de la région de l'Adamaoua, qui avait décidé d'islamiser tous les peuples animistes. Une partie des Beti serait montée sur le dos du Ngan-medza. Cette traversée se faisait à la tombée de la nuit et la personne qui tenait la torche de bambou afin d'éclairer se tenait à la queue du groupe. Alors qu'elle montait en dernier, la flamme était en train de se perdre. Elle a donc involontairement laissé tomber quelques flammèches sur le dos du serpent Ngan-medza lequel, brûlé, les laissa couler. Il en résulte que certains Beti ne sont pas passés de l'autre côté de la Sanaga et c'est pour cela qu'on en retrouve encore autour de la région du Mbam. Les villes de Yaoundé, Mbalmayo, Bertoua, Abongmbang, Doume, Yokadouma, Obala et Ebolowa restent traditionnellement leur fief, compte tenu de la répartition presque ethnique des villes. Aujourd'hui, les Beti sont dispersés dans le pays entier, surtout du côté du littoral, du fait du foisonnement des activités économiques.
Ce sont des Bantous. L'origine des Beti est complexe à définir. La thèse plus communément admise est l'origine donnée par la tradition orale. Pour les Beti, Nanga serait leur ancêtre d'origine bantoue. Il aurait eu des descendants, Kolo Beti, Eton Beti, Mvele Beti, Mvan Beti, Meka Beti Bulu (la seule fille) et Ntumu, le dernier-né. Aujourd'hui, les principales tribus beti sont les Eton, les Ewondo, les Bene qui sont frères directs des Ewondo, les Fong qui sont Bene à travers leur père Otolo'o, les Bulus, les Manguissa, les Ntumu et les Mvele, plus proches des Bulu que des Eton et des Ewondo.
À l'origine tous les Beti parlaient une langue appelée « ati ». Arrivés à Yaoundé, ils se sont dispersés, certains Eton se retrouvant à Nkometou (une région de Yaoundé). Leurs migrations avaient pour but de rechercher des terres riches pour l’agriculture et de se rapprocher des régions dans lesquelles il y avait du sel, lequel était devenu beaucoup plus disponible avec la colonisation. C'est ainsi que les Eton se dirigèrent notamment vers Douala où ils se heurtèrent aux Bassas. Certaines régions ont des noms de guerre à cause de ces rencontres sanglantes, dont « Enongal » (« coup de fusil »).
L’AUTEUR
Christian Mbarga Owono détient un Ph.D. en études françaises de Johns Hopkins University, Baltimore (USA). Il est actuellement « Associate Professor » à St. Thomas University à Frédericton (Canada). Il a pris part à des congrès, des colloques et des journées d'étude en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique, en Europe et en Asie et a publié beaucoup d'articles et d'ouvrages.
Fiche tehnique
Broché – format : 15,5 x 24 cm
ISBN : 978-2-343-16295-9 • 4 janvier 2019 • 504 pages
EAN13 : 9782343162959
EAN PDF : 9782140109492
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