#CE SAMEDI SOIR 17 JANVIER 2018 SUR AFRIQUE MEDIA/ DANS ‘LE MERITE PANAFRICAIN’ : FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) ANALYSE LA POSTION RUSSE CONTRE LA CPI ET LE RETRAIT DE MOSCOU DU ‘STATUT DE ROME’

 

AMTV - MERITE FB russie vs cpi   (2018 03 17)

 

 

Vers 20h00 (Douala/Yaoundé/Ndjaména/Malabo)

et 20H00 (Bruxelles/Paris/Berlin)

Avec tous les panelistes

Fabrice Beaur en Duplex EODE-TV depuis Moscou

Présenté par Louis Roger Nouadje

 

AFRIQUE MEDIA

* en STREAMING sur http://lb.streamakaci.com/afm/

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CE SAMEDI SOIR 17 JANVIER 2018 SUR AFRIQUE MEDIA/

DANS ‘LE MERITE PANAFRICAIN’ :

A QUOI SERT LA COUR PENALE INTERNATIONALE ?

 

Le président philippin a annoncé le retrait de son pays de la Cour pénale internationale. D’après plusieurs experts, depuis son entrée en fonction, la CPI ne viserait que les ressortissants africains …

 

FABRICE BEAUR ANALYSE LA POSTION RUSSE CONTRE LA CPI ET LE RETRAIT DE MOSCOU DU ‘STATUT DE ROME’ L’ORGANISANT

 

Le correspondant d’Afrique Media en Russie et Administrateur d’EODE-ROSSIYA, depuis Moscou, analysera l’opposition russe à la soi-disant CPI …

 

QUE DIT FABRICE BEAUR SUR LE CHOC RUSSIE VS CPI ?

 

Pourquoi Moscou n'a pas adhéré à la CPI

Et pourquoi a-t-elle retiré sa signature du statut de Rome (juste après le retrait du Burundi) ?

 

Rappelons d’abord ce que représente la CPI.

A la sortie de la seconde guerre mondiale, la Russie a participé à la création de règles internationales fixant juridiquement ce que sont les crimes de guerres, les crimes de génocides et les crimes contre l’Humanité.

Et ce sont ces mêmes principes qui ont guidé la décision de la Russie de voter pour l’adoption du Statut de Rome et de le signer 13 septembre 2000.

Rappelons également que c’est le Statut de Rome qui a donné naissance à la CPI, la Cour Pénal International.

 

Mais en novembre 2016, le 16 très exactement Moscou dans un communiqué du Ministère des affaires étrangères déclare que

« Malheureusement, la Cour a trahi ces espoirs et n’est pas devenue un organe véritablement indépendant et respecté de la justice internationale. (…) On a constaté un travail inefficace et partial de la Cour dans les affaires dont elle avait été chargée. (…) Dans ce contexte, il est facile de comprendre l’initiative de l’Union africaine qui a décidé d’élaborer un paquet de mesures pour permettre aux pays d’Afrique de quitter le statut de manière concertée. Certains pays membres ont déjà lancé des procédures en ce sens. »

 

Et ainsi, elle déclare retirer sa signature de l’accord du statut de Rome. La Russie ayant signé l’accord mais celui-ci n’avait jusqu’à présent jamais été ratifié par le Parlement russe bien que la Russie se conformait à la CPI tout de même.

 

Si nous connaissons maintenant le reproche général de la Russie vis-à-vis de la CPI et sa décision de retrait de sa signature formulée diplomatiquement, il nous faut comprendre le pourquoi de cette décision. Et pourquoi maintenant ?

 

EN EFFET, QU’EST-CE QUI A DECLENCHE CETTE DECISION RUSSE ?

 

Après la tempête africaine déclenchée par le départ de plusieurs pays africains de la CPI, la Procureur Bensouda de la CPI, dont l’alignement total sur la ligne occidental est proportionnelle à son incompétente notoire, avait eu la génial idée pour contre-balancer les critiques contre la CPI d’attaquer la Russie sur plusieurs dossiers afin de prouver que la CPI ne poursuivait pas seulement des Africains.

 

1/ Madame Bensouda reprochait ainsi à la Russie, tout d’abord, son intervention en Ossétie du Sud, cette petite république alors séparatiste de la Géorgie, en 2008, dans le Caucase.

En oubliant que c’était la Géorgie qui était l’agresseur avec l’attaque en pleine nuit de la capitale de cette petite République avec des roquettes et autres multiples missiles, et cela pendant la trêve olympique qui plus est. Sans parler des massacres commis par l’Armée géorgienne sous contrôle de l’US Army et de l’OTAN.

La Russie était donc intervenue pour stopper le massacre en cours. Et elle avait porté plainte à la CPI justement contre ces crimes géorgiens. La CPI ne voulant pas enquêter avait alors fait elle-même l’instruction via sa Procurature générale. La Russie a ensuite remit un dossier complet avec toutes les preuves révélant sans doute possible les crimes commis par la Géorgie.

Et Madame Bensouda n’en a rien fait à cette époque. Mais voilà que 8 ans après, elle revient sur cette affaire mais à charge contre la Russie.

C’est déjà beaucoup dans l’ignominie. Mais cela ne s’arrête pas là !

 

2/ Madame Bensouda reprochait également à la Russie le Référendum du retour de la Crimée au sein de la Mère-Patrie russe et le soulèvement populaire et anti-fasciste des ville de Donetsk et de Lougansk qui a donné naissance à deux républiques populaires, ce qu’on appelle le Donbass ou la Novorossiya dans les media.

 

– Dans le cas de la guerre dans le Donbass, c’est l’Armée ukrainienne encadrée par des conseillers de l’OTAN et des Etats-Unis, avec en tête des milices néonazies et autres mercenaires financés par des oligarques, qui est l’agresseur.

Mais Madame Bensouda, elle entendait attaquer les agressés, à savoir les autorités de ces petites républiques rebelles ainsi que la Russie.

 

– Mais, elle va alors encore plus loin en voulant poursuivre la Russie pour le retour de la Crimée à la Russie. Oubliant au passage qu’il n’y a eu aucune victime dans le processus de sécurisation et ensuite du vote populaire.

 

C’est là qu’elle a commis une erreur. En poursuivant la Russie après l’Afrique, Madame Bensouda venait alors d’indiquer très clairement qui elle sert, à savoir l’Occident en général et les Etats-Unis en particulier.

 

La coupe était donc pleine pour Moscou. A vouloir déranger l’Ours russe, on finit toujours par le réveiller. Moscou dénonce donc la partialité de la CPI, son incompétence, et la gestion financière catastrophique du Tribunal permettant d’avoir des soupçons légitimes de corruption à très grande échelle.

 

L’histoire retiendra que tout cela a débuté avec l’initiative des Camarades du CNDD-FDD du Burundi et de son Président Nkurunziza.

Oui, en ce XXIe siècle, David peut encore faire face à Goliath ! Et le David de cette histoire est Africain !

 

AFRIQUE MEDIA / EODE-TV

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