LM/ EODE/ 2018 05 22/
« Venezuela : élection présidentielle sans suspense » (AFP) …
Épuisés par la crise économique alimentée par les USA et leurs sanctions (méthode déjà éprouvée contre Cuba depuis les Années ’60), les Vénézuéliens ont réélu Nicolás Maduro à l'issue d'un scrutin boycotté par l'opposition. Touché par l'effondrement des cours du brut depuis 2014, le Venezuela, qui tire 96 % de ses revenus du pétrole, souffre d'un manque de devises qui l'a plongé dans une crise aiguë.
Le président Nicolás Maduro visait, ce dimanche 20 mai, la réélection lors d'un scrutin sans rival de poids, boycotté par l'opposition et non reconnu par une grande partie de la soi-disant « communauté internationale » autoproclamée. Épuisés par une profonde crise économique, les Vénézuéliens ont voté dimanche lors d'une présidentielle anticipée à un seul tour.
Portant une chemise rouge – la couleur de son mouvement –, le président Maduro est venu voter dans un bureau installé dans un établissement scolaire de Caracas, en compagnie de son épouse Cilia Flores, a constaté l'Agence France-Presse. « Avec ce processus électoral, le Venezuela s'achemine vers une étape de stabilité politique », a-t-il déclaré en appelant ses compatriotes à participer au scrutin. « Ta voix décide : les votes ou les balles, la patrie ou la colonie, la paix ou la violence, l'indépendance ou la soumission », a-t-il lancé. « Nous ferons respecter la volonté du peuple vénézuélien ici dans le monde », a promis Nicolás Maduro.
Les 14 638 bureaux de vote ont ouvert comme prévu à 6 heures pour accueillir 20,5 millions d'inscrits appelés à participer à cette élection anticipée à un seul tour. Ils ont fermé douze heures plus tard, sauf prolongation pour permettre d'épuiser d'éventuelles files d'attente. Quelque 300 000 militaires et policiers ont été déployés. Le mandat du président est de six ans, le prochain doit commencer en janvier 2019. Maduro était le grand favori. Pouvoirs électoral et militaire en main, opposition divisée : la route était dégagée pour le dirigeant socialiste pour un nouveau mandat qui doit commencer en janvier 2019.
En face, ses adversaires sont le chaviste dissident Henri Falcon (56 ans), qui s'est présenté, malgré le boycott de la coalition d'opposition, la ‘Plateforme de l'unité démocratique’ (MUD) et le pasteur évangélique Javier Bertucci, 48 ans. Tous deux se disputent le vote sanction des déçus de la population, renforçant les chances de victoire de Maduro, ancien chauffeur de bus de 55 ans, corpulent et à la moustache noire fournie.
ECHEC A L’OPPOSITION COMPRADORE
L'opposition compradore pro-USA accuse le chef de l'État de « clientélisme » et de contrôle social en promettant des primes au vote aux détenteurs du « carnet de la patrie », carte qui permet de bénéficier des programmes sociaux. « Le pari du régime est de sortir renforcé de l'élection pour lancer des changements » de fond dans le pays à travers l'Assemblée constituante et mettre en place un système politique plus « contrôlable », comme à Cuba, selon l'analyste Benigno Alarcon.
Outre l'opposition, les États-Unis, l'Union européenne et le « groupe de Lima », une alliance de 14 pays d'Amérique et des Caraïbes pro-américaine, qui dénonce la « radicalisation » du gouvernement de Caracas, rejettent ce scrutin. Ils accusent également Maduro de « saper la démocratie ». Quatre mois de manifestations insurrectionnelles (organisées par les USA et les « vitrines légales de la CIA » dans une révolution de couleur rampante sans cesse renouvelée contre Chavez, puis Maduro) quasi quotidiennes de l'opposition qui ont fait 125 morts à la mi-2017 ont été écartés d'un revers de main avec la mise en place de la Constituante, toute-puissante arme politique au service du camp socialiste
« NOUS NE CÉDERONS PAS AU CHANTAGE »
« Ça me glisse dessus qu'on me traite de dictateur. […] Nous ne céderons pas au chantage. Peu importe qu’ils ne reconnaissent pas [les élections] : le président du Venezuela est élu par le peuple, pas par Donald Trump », défie Nicolás Maduro au son du reggaeton qui accompagne ses meetings, où il esquisse souvent quelques pas avec sa femme, Cilia Flores. Ou avec Diego Maradona, comme cela a été le cas jeudi où, pour son dernier meeting de campagne, Nicolás Maduro a reçu le soutien vibrant de la légende du football argentin, qui s'est présenté comme un « soldat » de Nicolás Maduro.
LM / EODE / OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/
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