EODE-TV avec AFRIQUE MEDIA TV / 2014 06 12 /
Emission spéciale « Côte d’Ivoire » d‘Afrique Media TV
de ce 12 juin 2014 présentée par Bachir Mohamed Ladan.
Avec Luc MICHEL – Hubert ETOUNDI – Parfait NDOM – Dalvarice NGOUNDJOU – Jules NJAWE – Jeandedieu AYISSI – Jean BIKORO
Luc MICHEL parle particulièrement de la pseudo « Justice internationale » – CPI, TPIY, TPIR -, qu’il qualifie de « machinerie impérialiste pour détruire les ennemis de l’Occident ». Sujet qu’il connaît bien puisqu’il a affronté le TPIY en compagnie du regretté Me Jacques Vergès de 2001 à 2005, lorsqu’ils assuraient tous deux la direction du « Comité International pour la Défense de Slobodan Milosevic », le président yougoslave.
Video intégrale sur : https://vimeo.com/98687465
# L’émission spéciale est consacrée à la confirmation des charges contre le Président Gbagbo par la CPI et l’arrestation de son ministre Don Melo.
GBAGBO JUGE PAR LA CPI
La Chambre préliminaire I de la Cour Pénale Internationale a confirmé ce Jeudi 12 Juin 2014 quatre charges de « crimes contre l’humanité » à l’encontre de Laurent Gbagbo, et l’a renvoyé en procès. L. Gbagbo est détenu au quartier pénitentiaire de la Cour à la Haye, en vertu d’un mandat d’arrêt rendu public le 30 Novembre 2011, et qui visait plusieurs chefs de crimes contre l’Humanité.
En tout état de cause, les défenseurs des Droits de l’Homme en RCI « rappellent que, alors même que les responsabilités sont partagées dans les violences passées, la persistance des poursuites à l’encontre des membres d’une seule tendance est de nature à mettre à mal le processus de réconciliation et à laisser pour compte une autre catégorie de victimes ».
LIBERATION DU Dr AHOUA DON MELLO APRES 18 H DE DETENTION
L’ancien Ministre ivoirien de l’équipement et de l’assainissement a été libéré ce même 12 juin après près de 18 h de détention. Le fidèle allié de l’ex-Président Laurent Gbagbo a été interpellé aux environs de 3 h et demie dans la nuit de mercredi à jeudi par la police de l’immigration de l’aéroport de Douala, Cameroun. Le Dr Ahoua Don Mello avait été arrêté au moment où il s’apprêtait à prendre place à bord du royal Air Maroc pour Casablanca pour une conférence portant sur les infrastructures. Des sources concordantes indiquent que son interpellation est due à un mandat d’arrêt émis par Alassane Ouattara contre des personnalités pro- Gbagbo. Elles indiquent par ailleurs que la visite au Cameroun de Guillaume Soro Kigbafori et tous ceux qui l’y ont précédé avaient entre autres feuille de route cette interpellation. Ces sources accusent même des collaborateurs du chef de l’état camerounais d’avoir commandité cette action sur instruction du président de l’assemblée nationale ivoirienne qui séjournait également dans le pays. Citant des réseaux proches de la présidence camerounaise, elles affirment que Paul Biya n’en était pas informé. Et que son pays n’a aucune convention d’extradition avec la Côte d’Ivoire.
L’ex-porte-parole du dernier gouvernement du président Laurent Gbagbo était en possession de sa carte de réfugié politique, de son titre de voyage délivré par les autorités ghanéennes et de son visa délivré par la direction des polices des frontières au Cameroun. Le ministre Ahoua Don Mello n’était donc pas en situation de clandestinité. Toutefois, il a été entendu par les autorités policières camerounaises. Son audition a eu lieu au commissariat de l’aéroport. Elle a débuté à 12 h 45 locales. Pendant ce temps, des patriotes et panafricains camerounais avec à leur tête David, le Blé Goudé camerounais, et Anicet Ekani, président du Manidem, ont pris d’assaut l’aéroport de Douala pour exiger la libération de l’ex-ministre de l’équipement et de l’assainissement du président Laurent Gbagbo. Il y a eu aussi d’intenses ballets diplomatiques autour de l’aéroport et à Yaoundé pour sa libération, rapportent nos sources. C’est aux environs de 16 h locales que son audition a finalement pris fin.
L’interpellation de Don Mello intervient au lendemain de l’humiliation subie par Guillaume Soro à l’Assemblée Nationale du Cameroun où les 18 députés du Social Democratic Front, (SDF) avaient quitté l’hémicycle dès son entrée en signe de protestation.
EODE-TV & EODE Press Office
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