De très nombreuses villes d’Île-de-France mais également de province, ont été le théâtre, dans la nuit de mercredi à jeudi, de vives violences dans les quartiers populaires, après le décès du jeune Nahel, tué par un tir policier à Nanterre.
Le phénomène de contagion est très largement entamé et le mouvement de révolte, parti du département des Hauts-de-Seine s’est très rapidement répandu à travers le pays.
Ce vendredi, le président français est censé présider une cellule de crise, suite à la montée des tensions provoquée par la mort d’un automobiliste de 17 ans par la police en banlieue parisienne.
Après une troisième nuit de révolte dans toute la France dans le sillage de la mort d’un adolescent tué par un policier qui s’est soldée par l’arrestation de près de 670 personnes, le président français Emmanuel Macron va présider une nouvelle cellule interministérielle de crise vendredi à 13 h à Paris.
La France qui se pose toujours comme défenseur des droits de l’homme, est une fois de plus plongée dans un engrenage de violences éclatées après l’assassinat d’un adolescent français à Nanterre à l’ouest de Paris, la capitale.
Reuters a annoncé dans un rapport : « Les troubles en cours en France rappellent les émeutes de 2005, qui ont paralysé la France pendant trois semaines, à tel point que le président de l’époque, Jacques Chirac, s’est vu obligé de déclarer l’état d’urgence à travers le pays. »
Le ministère français de l’Intérieur a également annoncé que 250 policiers et forces de sécurité avaient été blessés lors de heurts avec les manifestants.
Luc Michel, géopoliticien, et Imadeddin Hamrouni, analyste politique, s'expriment sur le sujet.
* La vidéo sur :
https://french.presstv.ir/Detail/2023/07/03/706386/En-France,-le-mouvement-de-contestation-s-intensifie