# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ ISLAMISMES RADICAUX. ETAT DES LIEUX (I): LE PAKISTAN SOUS INFLUENCES ISLAMISTES

 

LM.GEOPOL - ISLAMISMES I pakistan  (2017 12 02) FR 1

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 12 02/

 

On oublie le plus souvent que les djihadismes ont eu dès le début (guerre d’Afghanistan contre les soviétiques) non pas un parrain mais deux : les pakistanais et les saoudiens. Une fraction importante des officiers pakistanais et les services secrets, l’ISI, sont acquis à l’idéologie wahhabite (celle des saoudiens, des qataris et des djiadistes). Et on accompagné les fractions djihaistes depuis les Années 80. Rappelons encore que l’islamisme radical a été importé en Afrique par les officiers pakistanais des Casques bleus de l’ONU.

 

Aujourd’hui le Pakistan est écartelé entre :

 

– une fraction civile et militaire qui veut s’éloigner du wahhabisme, tournée vers les Occidentaux (schyzophréniquement, le Pakistan est aussi l’allié principal des USA dans la région) ; et qui commence à se tourner vers Pékin et Moscou (le projet des « nouvelles routes de la soie » inclut le Pakistan dans l’intégration continentale eurasiatique) ;

 

– une fraction wahhabite (partie radicalisée de l’armée et ISI), qui déstabilise en permanence le pays, soutient les djihadismes internationaux, mais aussi les islamistes radicaux pakistanais.

 

A cela s’ajoute les pressions intérieures et extérieures pour la conclusion d’une alliance géopolitique avec les saoudiens, qui aurait des effets déstabilisateurs sur le Pakistan …

 

* Voir sur PCN-TV/ GEOPOLITIQUE/

LUC MICHEL: ISLAMISMES RADICAUX.

ETAT DES LIEUX (DAESH S’INTERNATIONALISE & LE PAKISTAN EST DESTABILISE)

Sur https://vimeo.com/245077049

 

I-

LA CONTESTATION S'ETEND AU PAKISTAN, L'ARMEE RESTE MUETTE

 

L'histoire commence début octobre lorsque le gouvernement dirigé par la Ligue Musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N) fait adopter une loi électorale grâce à sa majorité au Parlement. Le texte allège la prestation de serment des candidats sur leur foi musulmane. Il supprime aussi deux paragraphes de la législation précédente, les sections 7B et 7C, qui interdisent aux Ahmadis de voter et de se présenter aux élections. Les Ahmadis se proclament musulmans, sans considérer Mahomet comme le dernier prophète de l'Islam. Une croyance qui, aux yeux de la constitution et des fondamentalistes, fait d'eux des non-musulmans.

 

La contestation a pris de l'ampleur ce dimanche dans différentes villes du Pakistan après la dispersion ratée la veille d'un sit-in islamiste aux portes de la capitale, tandis que l'armée semblait hésiter à intervenir dans la crise. « Des milliers de sympathisants avaient rejoint les rangs des manifestants qui occupent depuis maintenant trois semaines un pont autoroutier aux portes d'Islamabad, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. Certains armés de bâtons, clamant des slogans, bloquent les rues reliant Islamabad à la ville voisine de Rawalpindi, paralysant la circulation aux dépens de dizaines de milliers de voyageurs contraints de passer des heures dans les transports chaque jour ».

 

La veille, « une tentative des forces de l'ordre de les en déloger à l'aide de gaz lacrymogènes avait tourné court, suscitant des commentaires critiques sur une opération jugée mal préparée, qui s'est soldée par la mort d'au moins 7 personnes et quelque 230 blessés et a renforcé la détermination des manifestants ». Ils étaient des milliers à protester en différents points de Karachi et Lahore, ainsi que dans de nombreuses autres villes du pays selon les médias. Des chiffres encore modestes à l'échelle du Pakistan, mais qui n'ont fait que croître depuis l'opération de samedi. Dans la mégapole portuaire de Karachi, au sud, la police a évacué plusieurs sit-ins tôt dimanche, mais sept autres se poursuivaient, mobilisant près de 5.000 manifestants, selon les autorités locales. Même situation à Lahore (nord-est), où plus de 3.000 manifestants étaient rassemblés dimanche en différents points de la ville, selon la police municipale.

 

UNE ARMEE PAKISTANAISE INCERTAINE QUI LAISSE FAIRE LA DESTABILISATION

 

Appelée samedi soir en renfort par le gouvernement pour aider les autorités à "maintenir l'ordre sur le territoire d'Islamabad", la puissante armée pakistanaise ne s'est toujours pas exprimée publiquement, ne laissant rien filtrer de ses intentions. Aucun militaire n'était visible dimanche sur les lieux de la contestation tandis que les forces de l'ordre demeuraient en retrait, selon un journaliste de l'AFP.

 

La manifestation est pilotée par un groupe religieux peu connu, Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan (TLYRAP), qui exige la démission du ministre de la Justice, à la suite d'une polémique au sujet d'un amendement, finalement abandonné, qu'il lie à la très controversée loi sur le blasphème, un sujet ultrasensible au Pakistan. « Les meneurs cherchent par ailleurs à recruter d'autres ouailles au nom de "l'honneur du prophète" Mahomet, que le gouvernement bafouerait selon eux en tentant de les déloger ».

 

LA MONTEE EN PUISSANCE DES ISLAMISTES RADICAUX …

 

Ecoutons le témoignage à l’AFP de Riaz Shah, originaire de Lahore, a rejoint les rangs de la contestation dès le premier jour, le 6 novembre : "Je suis un ouvrier. Je me moque si mon épouse et mon enfant ont faim. Je me moque s'ils meurent de faim. Pour moi, rien d'autre ne compte que l'honneur de mon prophète", explique-t-il, affirmant qu'il ne partira pas tant que les chefs du mouvement ne lui en auront pas donné l'ordre.

 

"Malheureusement, tout est de la faute de ces religieux, de leur attitude extrémiste", s'indigne à l'inverse Maqbool Ahmed, un habitant d'Islamabad interrogé par l'AFP. "Ils ne s'intéressent tout simplement pas aux gens, certains ont vu leur négoce ruiné, sont incapables de se rendre à leur travail, à l'hôpital, d'envoyer leurs enfants à l'école ", s'agace-t-il.

 

Pour les Pakistanais, la confusion autour des événements des derniers jours a été accrue par la décision samedi de l'autorité de régulation de l'audiovisuel de suspendre la diffusion des chaînes d'information en continu, qui a été levée dimanche en fin d'après-midi. La diffusion a repris immédiatement. L'accès aux réseaux sociaux restait cependant perturbé. Tous les établissements éducatifs, écoles ou universités de la province du Pendjab, demeureront fermés lundi et mardi "en raison de la situation actuelle", a déclaré à l'AFP Bashir Ahmad Zahid Goraya, le chef de l'autorité en charge de l'enseignement à Lahore.

 

… FACE A UN POUVOIR CIVIL FRAGILISE

 

Cette crise intervient à un moment difficile pour le pouvoir civil, quelques mois après la chute pour corruption du Premier ministre Nawaz Sharif, et à quelques mois d'élections législatives qui s'annoncent incertaines. L'actuel gouvernement, mené par un fidèle de M. Sharif, Shahid Khaqan Abbasi, est depuis plusieurs jours sous le feu des critiques pour sa maladresse et sa lenteur dans la gestion de la crise, perçues comme une manifestation de faiblesse à l'égard de mouvements extrémistes en plein essor.

 

LE POUVOIR CIVIL FINIT PAR CAPITULER … SOUS LA PRESSION DE L’ARMEE

 

Les manifestants islamistes occupant depuis trois semaines le principal accès à la capitale Islamabad ont commencé à plier bagage ce lundi après avoir obtenu satisfaction sur leur principale revendication, la démission du ministre de la justice. Leur retrait est la conséquence d'un accord négocié dans la nuit avec l'aide de la puissante armée pakistanaise, qui de l'avis des analystes représente une véritable capitulation pour le gouvernement. Visiblement embarrassé, ce dernier n'avait toujours pas réagi lundi en fin de journée, pas plus que l'armée.

 

La levée du sit-in, annoncée dans la matinée par le chef de file du mouvement islamiste, Khadim Hussain Rizvi, a commencé dans l'après-midi de ce lundi, permettant à la vie de reprendre petit à petit son cours dans cette périphérie d'Islamabad occupée trois semaines durant par quelque 2.000 manifestants. De premiers groupes de protestataires, leurs affaires roulées dans des sacs en plastique, commençaient à se diriger vers les stations de bus, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les commerces à proximité rouvraient progressivement et des motos zigzaguaient dans la foule.

 

"Toutes nos revendications seront honorées", leur avait auparavant lancé le mollah à la longue barbe grise, assurant avoir obtenu des "garanties" en ce sens de l'armée pakistanaise. La démission du ministre, Zahid Hamid était la principale exigence des protestataires, membres d'un groupe religieux peu connu, le Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan (TLYRAP). M. Hamid a présenté sa démission au Premier ministre Shahid Khaqan Abbasi pour conduire le pays hors de la crise", a affirmé lundi l'agence de presse APP, citant des sources officielles. L'intéressé n'a pas confirmé.

 

"Notre but était de devenir des martyrs pour l'honneur du prophète et nous avons combattu sans crainte", a commenté Mehboob Ahmed, 19 ans, l'un des manifestants d'Islamabad, qui s'est dit "triste" de ne pas être lui-même mort en martyr.

 

II-

LES QUESTIONS SOULEVEES PAR LA DESTABILISATION DU PAKISTAN

 

Manifestations au Pakistan: cinq questions sur les récentes violences …

En trois semaines, un sit-in en bordure d'Islamabad s'est transformé en une crise politique majeure pour le Pakistan. Qui sont les manifestants qui ont plongé le pays dans l'incertitude, et surtout pourquoi les choses ont-elles basculé à ce point?

 

QUI SONT CES ISLAMISTES RADICAUX ?

 

Le sit-in a démarré le 6 novembre à Islamabad, quand quelque 2.000 sympathisants d'un groupe religieux presque inconnu, le ‘Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan’ (TLYRAP), ont bloqué la principale autoroute d'accès à Islamabad, un axe stratégique.

 

Les manifestants du TLYRAP font partie de la secte barelvi, liée au soufisme, un mouvement mystique de l'islam perçu comme modéré. « Mais l'exécution l'année dernière de l'un de leurs membres, Mumtaz Qadri, pour l'assassinat du gouverneur libéral du Pundjab Salman Taseer en raison de ses positions sur la loi sur le blasphème, a conduit certains d'entre eux à adopter une ligne dure à ce sujet (…)  Ce sont des gens dangereux avec des opinions dangereuses, et (leur présence) depuis plus de deux semaines est pour le moins très troublante. Cela en dit long sur l'influence et l'impunité dont bénéficient les extrémistes religieux au Pakistan », estime l'analyste Michael Kugelman, du Wilson Center à Washington, interrogé par l'AFP.

 

Leur leader, le mollah Khadim Hussain Rizvi, longue barbe grise et habit traditionnel, « est connu pour ses exagérations verbales. Il a notamment accusé les autorités d’obéir à un "agenda secret" dicté par "les juifs et les chrétiens" parce qu'elles souhaitaient déloger ses ouailles ».

 

QUE VEULENT LES MANIFESTANTS ?

 

Aux prémisses du mouvement, un amendement du gouvernement modifiait légèrement le serment que doivent prêter les candidats à une élection. Pour le TLYRAP, ce changement, même marginal, sur lequel le gouvernement est d'ailleurs revenu très rapidement, visait à permettre la participation aux scrutins des Ahmadis, une secte dont les membres sont persécutés et considérés comme des hérétiques aux croyances blasphématoires, un sujet ultra-sensible dans le très conservateur Pakistan.

 

Il a donc organisé un rassemblement pour exiger la démission du ministre de la Justice. Puis après des semaines de manifestation et alors que la police tentait samedi de déloger ses manifestants, ses mollahs ont appelé les Pakistanais à les rejoindre pour "défendre l'honneur du prophète".

 

Dans un pays "dans l'ensemble radicalisé", où les derniers gouvernements n'ont "jamais remis en question l'autorité des petits groupes religieux", l'Etat, incapable d'expliquer que l'amendement ne relevait pas de la religion mais de la "gouvernance", est désormais "placé en position d'accusé", souligne l'expert en questions socio-religieuses Khurshid Ahmad Nadeem.

 

D'après sa page Facebook, le TYLRAP veut imposer la Charia au Pakistan et il a prévu de participer aux futures élections, après avoir déjà concouru à des élections partielles à Lahore en septembre dernier.

 

COMMENT LA VIOLENCE A-T-ELLE DEMARRE?

 

Pendant presque trois semaines, le rassemblement a paralysé l'accès à Islamabad depuis Rawalpindi, grande agglomération voisine où vivent la plupart des salariés de la capitale. Certains militants, armés de battes, fouillaient toute personne s'approchant et bloquaient les voitures. « Devant la frustration générée pour des dizaines de milliers de personnes quotidiennement, qui voyaient leurs temps de trajet exploser, et alors qu'un enfant était mort de n'avoir pu être transporté à l'hôpital, la justice a exigé des autorités qu'elles lèvent le blocus ».

 

Samedi, « 8.500 membres des forces de sécurité, police et paramilitaires, ont tenté de les évacuer, sans succès ». Les baralvis, qui "se proclament défenseurs du prophète", sont désormais "militarisés", les rendant "très dangereux", observe l'expert Nadeem.

 

Les manifestations se sont parallèlement propagées aux deux plus grandes agglomérations du Pakistan, Karachi et Lahore, ainsi qu'à d'autres villes. Le gouvernement a finalement suspendu l'opération et appelé l'armée à la rescousse à Islamabad.

 

POURQUOI LE GOUVERNEMENT N'A PAS REAGI AVANT ?

 

Jusqu'à samedi, l'exécutif privilégiait la négociation avec les manifestants, quitte à paraître faible. A moins d'un an d'élections législatives, les autorités craignaient surtout que la dispersion par la force des manifestants ne leur coûte trop cher politiquement.

 

Vendredi dernier, la justice a toutefois annoncé qu'elle convoquait le ministre de l'Intérieur Ahsan Iqbal pour qu'il s'explique sur l'inertie de l'exécutif.

 

Le succès des manifestants est "extrêmement dérangeant" car il démontre "l'influence et l'impunité dont bénéficient les extrémistes" au Pakistan, estime l'analyste Michael Kugelman, du centre Wilson à Washington.

 

POURQUOI L’ARMEE N’AGIT-ELLE PAS ?

 

L'armée n'a pas répondu à l'appel du gouvernement et n'a pas réagi officiellement, suggérant qu'elle hésitait à s'engager. L'armée "exerce une forte présence et une forte pression en coulisses" sur le gouvernement civil, explique M. Kugelman.

 

Très puissante au Pakistan, notamment via ses services secrets, l’ISI (Inter Intelligence Service) elle est accusée « d'avoir sapé l'autorité de précédents gouvernements » et est noyautée par les radicaux wahhabites. Ce pays, une puissance nucléaire, a été dirigé par des généraux la moitié de ses 70 années d'existence.

 

Après des semaines de négociations infructueuses, une tentative des forces de l'ordre de déloger les manifestants à coups de gaz lacrymogènes samedi ayant échoué, faisant 7 morts et plus de 200 blessés, le gouvernement s'était résolu à se tourner vers l'armée. Appelée samedi soir en renfort pour aider à "maintenir l'ordre" à Islamabad, elle « s'est impliquée dans les négociations avec les manifestants, dont elle a paraphé l'accord final, qui prévoit le départ du ministre et d'autres clauses ». Autrement dit elle a forcé le pouvoir civil à capituler !

 

Un accord sur lequel la Haute cour d'Islamabad a fait part de "sérieuses réserves", s'interrogeant notamment sur « le rôle des généraux l'ayant signé, qui se trouvaient alors au-delà du mandat que confère la Constitution pakistanaise à l'armée ».

 

Cette issue au conflit constitue un revers cinglant pour le gouvernement, qui ressort affaibli de ce long bras-de-fer. "Politiquement, c'est très embarrassant pour le (parti au pouvoir) PML-N", juge l'analyste Hasan Askari, interrogé par l'AFP. Le gouvernement "a dû céder. Il s'est retrouvé sans alternative car sa tentative de les déloger a échoué et parce que le conseil de l'armée était aussi de chercher une issue politique", souligne l'analyste Hasan Askari, interrogé par l'AFP. La crise a ainsi "renforcé les groupes de musulmans conservateurs", relève-t-il.

 

III-

LA QUESTION CENTRALE DE LA CONCLUSION D’ UNE ALLIANCE GEOPOLITIQUE AVEC LA COALITION SAOUDIENNE ?

 

La question centrale se pose comme suit :

« Pourquoi le Pakistan a-t-il tout intérêt à s’éloigner autant que possible de la coalition saoudienne ? »

 

La politicienne pakistanaise Shireen Mazari, membre éminent du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf, en donne les deux principales raisons. « Il est évident que la coalition saoudienne met sans cesse de l’huile sur le feu pour provoquer une guerre confessionnelle entre les musulmans, et le président américain Donald Tramp y offre son solide soutien », a-t-elle dit, avertissant contre les risques que son pays pourrait encourir en cas d’adhésion à la coalition saoudienne  « Les deux raisons sont suffisantes pour que le Pakistan prenne ses distances avec la coalition », a-t-elle estimé.

 

Et de poursuivre : « Le nom donné à cette coalition est également incorrect, car ils ont omis de considérer l’Iran comme un pays islamique et n’ont pas convié Téhéran à devenir membre de cette coalition. »

 

Elle a ensuite pointé du doigt les hommes d’État pakistanais en disant : « Au début, ils avaient promis de prendre en considération l’avis du Parlement dans leur prise de décision, et de justifier leur décision devant des parlementaires, mais je me rends compte qu’ils n’en font qu’à leur tête. » « Le Parlement pakistanais a interdit à l’unanimité au gouvernement de participer à la coalition saoudienne et d’intervenir dans la guerre contre le Yémen, mais le gouvernement a unilatéralement autorisé que l’ancien commandant militaire pakistanais, le général Raheel Sharif, prenne le commandement de la coalition saoudienne », a-t-elle déploré.

 

La politicienne a conclu en rappelant : « Le Pakistan avait pourtant donné sa parole, et ce à plusieurs reprises, qu’il ne ferait rien qui nuirait les intérêts de Téhéran et qu’il ne prendrait pas part aux opérations de la coalition en dehors du territoire saoudien. »

 

Les manifestations insurrectionnelles se sont faites sur cet arrière-plan géopolitique …

Avec une seconde question : celle posée par Pékin et Moscou avec le projet des « nouvelles routes de la soie », qui inclut le Pakistan dans l’intégration continentale eurasiatique !

 

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