Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2022 11 25/ Série IV/
(avec Russosphère)
* Lire aussi :
ILS PARLAIENT IMPRUDEMMENT DE RENVERSER POUTINE : MOSCOU REPOND QU’IL FAUT PUNIR LES GOUVERNEMENTS STUPIDES DE L’UE !
ÉTATS-UNIS : LES STOCKS DE PETROLE DIMINUENT PLUS QUE PREVU (-3,7 MILLIONS DE BARILS)
Les réserves commerciales de pétrole brut se sont contractées plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Durant la semaine achevée le 18 novembre, ces stocks commerciaux ont fondu de 3,7 millions de barils, soit davantage que la baisse de 2,6 millions attendue par les analystes, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg. Les réserves commerciales se situent environ 5% en deçà de leur niveau moyen des cinq dernières années à la même époque, selon l'EIA.
À cette diminution s'ajoute la baisse de 1,6 million de barils des réserves stratégiques, au plus bas depuis mars 1984. Ces données théoriquement favorables à la hausse des cours ont été relativisées par le bond de 3,1 millions de barils des stocks d'essence, soit quasiment le triple de ce qui était anticipé par les opérateurs (1,1 million).
Autre ombre au tableau, l'effritement de la demande de produits raffinés (-5,7% sur une semaine), qui est inférieure de 8,7% à son niveau de la même période de l'an dernier. En moyenne sur quatre semaines, l'indicateur le plus scruté par les traders, la demande d'essence, recule de 6,9% sur un an. Ce ralentissement de la demande a mis en émoi le marché, qui était déjà nettement orienté à la baisse. Vers 15H50 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en janvier lâchait 4,55%, à 77,26 dollars. Quant au baril de Brent de la mer du Nord, également avec échéance en janvier, il cédait 4,28%, à 84,57 dollars.
Durant la semaine passée, la production américaine est restée inchangée, à 12,1 millions de barils par jour.
MAIS LE BLOC OCCIDENTAL PENSE POUVOIR REGLEMENTER LES PRIX DU MARCHE MONDIAL DU PETROLE
Les États-Unis et leurs alliés envisagent d'imposer un plafond sur les prix du pétrole russe dans une fourchette de 60 à 70 dollars le baril, rapporte le Wall Street Journal (WSJ), citant des sources proches des négociations. Selon la publication, dès ce mercredi 23 novembre, on devrait savoir quelle sera la "limite".
A retenir :
1/ Le prix de 50 $ passe à 60/70 $. Le prix actuel est de 81/88 $. Tiens, on ne se dirigerait pas vers un prix de marché avec rabais ?
2/ La Russie a prévenu qu'elle ne vendra pas son pétrole selon les soi-disant limites que veut imposer Yankeeland et ses colonies européennes. Elle vendra au prix du marché qu'elle juge de son intérêt ou bien elle réduira alors drastiquement sa production.
3/ La conséquence étant une augmentation du prix du pétrole massive et instantanée du fait que l'offre n'est pas extensible au point de remplacer le pays qui est le principal producteur de pétrole au monde.
CRISE ENERGETIQUE : "UNE PLAISANTERIE !", MADRID TIRE A BOULETS ROUGES SUR LA PROPOSITION DE L’EUROPE SUR LE PRIX DU GAZ
Le gouvernement espagnol a accusé mercredi la Commission européenne de se "payer la tête du monde" avec sa proposition d’un mécanisme d’urgence pour plafonner le prix de gros du gaz, assurant qu’il allait s’y "opposer fortement".
La Commission européenne a en effet transmis une ébauche de plafond d’urgence sur le marché du gaz.
Une proposition "qui n’en est pas une" :
"Nous avions demandé à la Commission européenne qu’elle élabore une proposition et, à la dernière minute, elle nous présente cette proposition, qui n’en est pas une", a déclaré à la presse la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, qualifiant de "plaisanterie" le mécanisme souhaité par Bruxelles. "Ce que cette proposition va générer est à l’opposé de l’effet recherché : elle va provoquer une augmentation plus importante des prix, mettant en péril toutes les politiques de maîtrise" de l’inflation.
SE "PAYER LA TETE DU MONDE"
La Commission européenne a proposé mardi un mécanisme temporaire permettant de plafonner les prix de gros sur le marché gazier de référence de l’UE (le marché TTF), mais avec des conditions très strictes entourant son déclenchement, afin de convaincre les Etats membres réticents vis-à-vis d’un tel dispositif.
"Je sais qu’il y a une forte indignation chez une majorité d’États membres" face à cette proposition, a assuré Teresa Ribera, en indiquant que Madrid allait s'"opposer fortement" à ce mécanisme lors de la réunion jeudi des ministres européens de l’Energie.
Elle souhaite que l’exécutif européen revoie sa copie. "Sinon, nous allons tout simplement cesser de soutenir les propositions de la Commission sur d’autres questions qui pourraient être importantes pour elle", a-t-elle menacé.
Le plafond proposé par la Commission entrerait en action si et seulement si les prix des contrats mensuels sur le marché néerlandais de référence TTF dépassent 275 euros/MWh pendant deux semaines consécutives. Or, les contrats mensuels n’ont dépassé 275 euros/MWh cette année que lors d’une très brève période fin août, avec un pic à environ 350 euros, quand les Vingt-Sept se faisaient concurrence pour remplir leurs réserves. Et les prix évoluent actuellement autour de 120 euros.
Sinon, nous allons tout simplement cesser de soutenir les propositions de la Commission sur d’autres questions qui pourraient être importantes pour elle …
MEME OPPOSITION DE LA HONGRIE SUR LE PETROLE
Le premier ministre nationaliste, connu pour ses tendances prorusses, compte s’appuyer sur les résultats d’une grande « consultation nationale » pour demander la levée des sanctions contre Moscou.
« Les sanctions de Bruxelles nous ruinent. » Le message s’accompagne du dessin d’un gros missile marqué du mot « sanction » pour bien rappeler le contexte de la guerre qui fait rage dans l’Ukraine voisine. Dimanche 23 octobre, à Debrecen, grande ville de l’est de la Hongrie, comme partout ailleurs dans ce pays d’Europe centrale, les affiches de propagande du gouvernement sont visibles à tous les coins de rue. Elles doivent inciter la population à participer à la grande « consultation nationale » lancée par Viktor Orban, le premier ministre nationaliste, contre les sanctions décidées par l’Union européenne (UE) en représailles à l’invasion de l’Ukraine.
Les foyers hongrois reçoivent tous actuellement une liste de sept questions. Par exemple : « Un embargo sur le pétrole mènerait à de graves problèmes d’approvisionnement pour la Hongrie. Etes-vous d’accord avec les sanctions de Bruxelles sur le pétrole ? » Ou : « Les sanctions font augmenter le prix des denrées alimentaires et pourraient générer une nouvelle vague migratoire. Etes-vous d’accord avec ces sanctions ? » Connu pour ses tendances prorusses, M. Orban a déjà promis de s’appuyer sur les réponses prévisibles pour demander à Bruxelles de lever les sanctions contre Moscou.
* Voir aussi sur RADIO.LUCMICHEL/
INTERVIEW DE LUC MICHEL POUR PRESS TV DU 11 10 2022/ PENURIES ET CRISES SOCIO-ECONOMIQUES EN FRANCE ET EN EUROPE DE L’OUEST
* Et sur RADIO.LUCMICHEL/
PCN-НОП/ PODCAST/ GEOPOLITIQUE ANTI-NATO/ LUC MICHEL : LE COUT DE LA GUERRE AMERICAINE EN UKRAINE, VERS UN HIVER DE MANIFESTATIONS ET DE GREVE ?
(attention : l’enregistrement dure 3 minutes, MAIS il y a deux « blancs » de 10 seconde dans l’enregistrement !)
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou, Téhéran et Malabo) :
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