# WEBTV-TCHAD/ LE DESSOUS DES CARTES DES EMEUTES DE N’DJAMENA

W.TCHAD - 012 émeutes (2022 10 24) FRLuc MICHEL/
2022 10 24 (avec AfriqueMédias)      
 
* Ecoutez sur RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL/
PODCAST WEBTV-TCHAD/ LUC MICHEL: QUE SE PASSE-T-IL VRAIMENT AU TCHAD ? (SUR AFRIQUEMEDIA)
 
MOUSSA FAKI ET
ABBAS TOLLI CRÉENT L’INSURRECTION AVEC UNE OPPOSITION
RADICALE POUR PRENDRE LE POUVOIR
 
Après avoir tenu un discours décousu et insurrectionnel devant la tribune du Grand Dialogue National Inclusif organisé par le gouvernement tchadien en août dernier, Il est désormais clair que Moussa Faki Mahamat et Abbas Tolli ont décidé de mettre le pays à feu et à sang.
 
Ce jeudi 20 octobre 2022 est marqué au Tchad par de violents affrontements entre les forces de sécurité et une frange de la population manipulée par les assoiffés du pouvoir. Les populations meurtries et traumatisées restent inconsolables. Selon le premier bilan publié par le chef du gouvernement, M. Kebzabo, on compte plus de 50 morts et 300 blessés ; plus de la moitié dans la seule ville de N’Djamena, la capitale tchadienne.
 
De sources bien introduites laissent voir une idée en application des menaces proférées en mondovision par le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, envers un gouvernement qui se bat sans relâche contre l’insécurité dans le Sahel et qui, aujourd’hui doit se battre contre des civils manipulés par des politiciens véreux, pour atteindre des objectifs inavouables.
 
Après avoir tenu des réunions trois semaines plus tôt dans plusieurs pays notamment Yaoundé et à Addis Abeba où se trouve le siège de l’Union Africaine, et dont il détient la clé, Faki Mahamat passe à la vitesse supérieure en étroite collaboration avec son filleul Abas Tolli de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, (BEAC), dont le départ est imminent pour incompétence et mauvaise gestion à la tête de l’institution.
 
D’après ce qui se dit dans les corridors de N’Djamena, ces jeunes se seraient soulevés contre le prolongement de la durée de la transition de deux ans par les autorités au pouvoir. Il faut rappeler qu’au Tchad le dialogue national avait désigné définitivement le samedi 08 octobre le général Mahamat Idriss Déby Itno, président d’une transition prolongée de deux ans vers des élections transparentes.
 
À la fin de son point de presse, le chef du gouvernement a annoncé un couvre-feu dans les 4 villes touchées par ces violences entre 18h et 6h à partir de ce 20 octobre jusqu’au retour effectif de la sérénité dans le pays. En attendant le résultat des enquêtes, le calme est revenu sur la capitale tchadienne.
 
COMPLOT CONTRE LES INSTITUTIONS DU PAYS
 
Quelques heures après les attaques insurrectionnelles des jeunes armés dans les principales villes du pays parmi lesquelles la capitale N’Djamena, les enquêtes en cours laissent voir un complot taillé sur mesure par des propres tchadiens, mais pour la plupart des leaders d’opinion et politique. Mais aucune surprise parmi les principaux suspects.
 
Des sources bien introduites au sein de l’armée tchadienne, des noms tels que Abbas Tolli, gouverneur de la BEAC, Yaya Dillo et l’incontournable Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union Africaine.
 
CHACUN A SON NIVEAU A UN ROLE CAPITAL ET UN BENEFICE PARTICULIER DANS LA DESTABILISATION DU TCHAD.
 
Commençons par Yaya Dillo, président du Parti Socialiste sans Frontière du Tchad, il a été le représentant-résident de la commission de la CEMAC du Tchad et a été député à l’Assemblée nationale du Tchad de juin 2018 au 11 mai 2020. Incapable de se faire réélire parce qu’il n’a pas pu bénéficier de la confiance du défunt président Idriss Deby Itno, il a été écarté des activités liées au parti majoritaire au Tchad de l’époque Deby père. Aujourd’hui il est ruiné mais peut désormais compter sur le soutien financier de Abbas Tolli, qui est aujourd’hui à la tête de la banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC).
 
Tolli qui, il y’a quelques semaines faisait l’objet d’un scandale lors du dernier recrutement au sein de l’équipe BEAC, est celui qui a présidé des réunions secrètes dans des villes comme Addis-Abeba, Khartoum ou encore Yaoundé, trois semaines avant ces violences du 20 octobre. Devenu un cacique dans le système africain, il compte sur le soutien vicieux de Moussa Faki Mahamat, qui est à la tête de la commission de l’Union Africaine depuis quelques années grâce au soutien du défunt président Idriss Deby Itno.
 
Quelques minutes après ces violences qui ont coûté la vie a des dizaines de tchadiens et plus de 300 blessés, Moussa Faki Mahamat a fait un tweet condamnant la riposte de l’armée tchadienne qui défendait la prise de pouvoir par la violence et pourtant il est le premier à avoir tenu un discours haineux lors de la tenue du Grand Dialogue National Inclusif du 20 août au 8 octobre dernier.
 
Une complicité malsaine qui laisse voir les ‘’intentions pouvoiristes’’ de ces hommes qui sont prêts à marcher sur le sang des tchadiens pour atteindre le palais de N’Djaména.
 
RETOUR SUR LES DESSOUS SALES DU SOMMET DE MONTPELlIER FRANCE-AFRIQUE: LA FRANCAFRIQUE 2.0, LA 5E COLONNE DU QUAI D’ORSAY ET LES PANAFRICANISTES DE MARGARINE
 
« Nous les communistes de l’est, nous sommes des comunistes pur beurre. Les communistes de l’Ouest sont des communistes de margarine, comme la margarine est un ersatz du vrai beurre »
– Joseph Staline, 1952.
 
Le sommet de Montpellier, c'est version francafrique le coup du sommet de Washington « USA-African leaders » d'août 2014. Avec son sommet alternatif, organisé par lac NED, une des « vitrines légales de la CIA ». A Montpellier 2021 comme à Washington 2014, à la manœuvre, les mercenaires yankee de Georges Sorös, les « young leaders » US et autres YALI … C'est la qu'on avait lancé le soi-disant « printemps africain », le clone noir du « printemps arabe » !
 
* Lire sur EODE THINK TANK/
LE SOMMET ‘USA-AFRICAN LEADERS’ OU LES MAUVAISES VUES DE WASHINGTON SUR L’AFRIQUE (2014)
 
Le Sommet Françafrique qui a eu lieu le 8 octobre 2021 à Montpellier, sans la présence de chefs d’État africain, mais selon Paris, seulement en présence « de la jeunesse africaine ».  A quand un Sommet Afrique France sur le continent Africain pour discuter de l’avenir de la France ?
 
Un Sommet organisé en France, sans aucun chef d’État africain, pour discuter de l’avenir de l’Afrique ? La formule semble assez bizarre. Ce qui est clair, c’est que si c’est organisé en France et par la France, c’est pour discuter de l’avenir de la France en Afrique. Sinon, ce genre de sommet devrait être organisé en Afrique et par des Africains. Ce Sommet est censé « mettre les problèmes à plat », donc il aurait été logique que les militants, au lieu d’être arrêtés, auraient plutôt dû participer à ce Sommet et expliquer en quoi ce Sommet est une supercherie. Mais alors, qui sont les participants ? Y a-t-il eu réellement des africains à ce Sommet ? ou ça avait plutôt des airs de l'époque de la Conférence de Berlin ?
 
RETOUR SUR LA NOTE INQUIETANTE DU QUAI D’ORSAY « L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPETE QUI VIENT EN AFRIQUE? » D’AVRIL 2020 MISE EN ACTION A MONTPELLIER
 
* Voir LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ DOCUMENT: L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPÊTE QUI VIENT EN AFRIQUE ? (CAPS, AVRIL 2020)
 
« La crise de trop pour l’Afrique ? Une note inquiétante du Quai d’Orsay (…) Une note diplomatique française détaillait les craintes pour les États aux capacités limitées. Et une stratégie. Selon une note diplomatique des Affaires étrangères françaises, datée du 24 mars 2020. la crise créée par la pandémie de coronavirus pourrait être « la crise de trop » pour des États aux capacités limitées, « en Afrique notamment ». Le Covid-19, prédisait la note écrite au moment où l’on promettait l’apocalypse en Afrique, va y « amplifier les facteurs de crise des sociétés et des États. Face au discrédit des élites politiques, il convient de trouver d’autres interlocuteurs africains pour affronter cette crise aux conséquences politiques »… »
 
Dans cette note diplomatique du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), intitulée « L’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ?  , le ministère français des Affaires étrangères prédisait un effet quasi apocalyptique de la Covid-19 sur les États africains. D’après le think tank du gouvernement, « vu d’Afrique, la Covid-19 se présente sous la forme d’un chronogramme politique qui va amplifier les facteurs de crise des sociétés et des États ».
 
PENDANT LA PANDEMIE LE QUAI D’ORSAY COMPLOTAIT CONTRE L’AFRIQUE
 
La crise du Covid-19 pourrait être en Afrique « la crise de trop, qui déstabilise durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale) », estime le Quai d’Orsay. Le Quai d’Orsay « s’interroge » sur l’impact terrible que pourrait avoir la crise du Covid-19 en Afrique. Le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie évoquait un possible effondrement des Etats en place et cherche d’ores et déjà « des interlocuteurs fiables et légitimes ». Traduction : pendant la pandémie la déstabilisation continue ! Et la Francafrique poussera ses pions !
 
Cette Note, qui a fuité, volontairement ou non, secoue les diplomaties africaines. Elle s’ajoutait au même moment à un scandale – dénoncé par l’OMS – qui rappellait « le racisme culturel structurel français ». J’ai longuement traité cet important sujet. Qui prend place dans ma série d’analyses sur « les guerres du coronavirus ». Ou comment une France contestée en Afrique entend utiliser la déstabilisation des Etats africains par la pandémie pour réassurer l’étreinte de la Françafrique via de « nouveaux interlocuteurs africains » .
 
QUE DISAIT LA NOTE DU CAPS :
QUAND LE QUAI D’ORSAY DISAITT REDOUTER LA CRISE «DE TROP »POUR L’AFRIQUE
 
Selon cette note du centre d’analyse du ministère des Affaires étrangères, les effets du Covid-19 risquent de balayer des régimes politiques affaiblis et de saper des économies déjà fragiles. Le titre du texte est éloquent : « L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPÊTE QUI VIENT EN AFRIQUE? » (le pangolin étant soupçonné alors, au début de la pandémie, d’être le mammifère par où le coronavirtus aurait muté vers l’Homme) . Dans une note interne, le centre d’analyse du ministère français des Affaires étrangères s’interroge sur « la capacité des pays africains à résister à la pandémie liée au nouveau coronavirus ».
 
« Politiquement, la crise du Covid-19 risque de balayer des régimes fragiles au Sahel et en bout de course en Afrique centrale », met en garde le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du Quai d’Orsay dans cette note adressée, notamment, aux conseillers diplomatiques du président Emmanuel Macron et datée du 24 mars 2020. « L’onde de choc à venir […] pourrait être le coup de trop porté aux appareils d’Etat », qui vont faire « massivement la preuve de (leur) incapacité à protéger les populations », prévoit-il. Les analystes ébauchent alors différents « scénarios déclencheurs d’une possible révolte » : un nombre « trop élevé » de décès, des comparaisons « défavorables » à certains Etats fragiles – au Sahel et en Afrique centrale – par rapport à d’autres plus solides comme le Rwanda et le Sénégal, ou encore la mort de personnalités qui « cristalliserait la contestation ».
 
 « RISQUES ECONOMIQUES »
 
La note balayait également « les risques économiques que ferait peser la crise sanitaire sur le continent ». En Afrique de l’Ouest, les mesures de confinement pourraient saper des « économies de survie », essentielles à l’équilibre social. En Afrique centrale, « le choc pourrait précipiter la crise finale de la rente pétrolière au Cameroun, au Gabon et au Congo-Brazzaville, là aussi au cœur des équilibres sociaux », poursuit-elle. On notera que deux Etat aux structures solides et au chefs d’Etat forts, le Tchad et la Guinée Equatoriale, étaient laissés de côté.
 
L’IMMENSE HYPOCRISIE DE PARIS
 
Le ministère français s’était refusé à tout commentaire sur le fond. Ces notes « ne visent qu’à alimenter, de façon libre, la réflexion interne » (sic) et « ne représentent en aucune façon la position du Quai » (resic), avait relevé la porte-parole de la diplomatie française, Agnès von der Mühll. Le ministre des Affaires étrangères d’alors Jean-Yves Le Drian (l’ex M ; Françafrique de François Hollande et le mentor géopolitique de Macron) soulignait pour sa part le 24 mars 2020 dans Le Figaro que la crise du coronavirus risquait d’« affecter des Etats, en Afrique en particulier, dont les capacités sanitaires risquent de se trouver dépassées très rapidement ».
 
Dans ce contexte, la note identifiait quatre types d’acteurs qui doivent « d’ores et déjà constituer des interlocuteurs » afin d’anticiper les crises éventuelles : les autorités religieuses (on sait le rôle joué par le Vatican et les évêques dans la déstabilisation des Etats), les diasporas, les artistes populaires (acteurs-clés des « révolutions de couleur ») et les entrepreneurs et businessmen « néolibéraux ».
 
« Anticiper le discrédit des autorités politiques signifie accompagner en urgence l’émergence d’autres formes d’autorités africaines crédibles pour s’adresser aux peuples afin d’affronter les responsabilités de la crise politique qui va naître du choc provoqué par le Covid-19 en Afrique… et sans doute ailleurs », observe le CAPS. Traduction : voici venir le temps des oppositions compradores et des 5e collones occidentales …
 
C’est précisément l’objet et un des objectifs du sommet de Montpellier ! Au moment où Paris, qui a perdu la guerre du Sahel, est contestée à Moscou, mais aussi à Washington.
 
ATTENTION EN ACTION A N’DJAMENA :
VOICI LES PSEUDO « PANAFRICANISTES » DE MARGARINE, LES MERCENAIRES DE L’OCCIDENT CONTRE LE NEOPANAFRICANISME AUTHENTIQUE !
 
Depuis plusieurs années, Georges Sorös, qui entend semer la confusion, finance de faux groupes « panafricanistes », notamment anti-CFA . L’idée a aussi été reprise pat le Quai d’Orsay, comme l’expliquait Jeune Afrique, qui en faisait la promotion sous le titre « Un « panafricanisme 2.0 » est-il possible ? (sic) :
 
« Alors que le rapport de force semble nettement en défaveur du continent, les auteurs du Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA –issus de la 5e colonne africaine -, (…) – économistes, sociologues, politistes, avocats et intellectuels – se sont donné pour mission de reconstruire l’idéal panafricaniste (resic). Les souverainetés africaines face à la mondialisation : tel est le titre que ces chantres d’un « panafricanisme 2.0 » (resic) ont choisi pour cet ouvrage, tout à la fois état des lieux et manifeste. Car s’ils conjuguent la souveraineté au pluriel, c’est qu’en ces temps de dématérialisation et d’ultra-libéralisme, les auteurs du rapport abordent les questions touchant à la géopolitique, mais aussi aux souverainetés économiques, monétaires et culturelles ». Ce pseudo « panafricanisme 2.0 » est un cheval de Troie  desqtiné à fracturer et à diviser notre Néopanafricanisme !
 
Ce rapport Osait se référer « aux grandes figures du panafricanisme, du Burkinabè Thomas Sankara au Ghanéen Kwame Nkrumah ».
 
Ces « panafricanistes » de margarine, disait encore Jeune Afrique, soutiennent le putsch anti-russe, mené par ce curieux caporal de la Légion étrangère, devenu lieutenant colonel et placé par l’Africom US à la tête des forces spéciales guinéennes !
 
LE PLAN OCCIDENTAL POUR DEMENBRER LE TCHAD
 
* Ecoutez sur RADIO.LUCMICHEL/
PODCAST : ATTENTION ! UN PLAN AMERICAIN POUR DEMEMBRER LE TCHAD (WEBTV TCHAD)
 
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
 
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# PRESIDENT IDRISS DEBY ITNO
Official Panafrican Fan Club
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